これは7/24と7/10の掲載をフランス語でまとめたものです
Pendant la canicule, j'ai repris "le dessin à l'eau de mer" dans
le style le plus pur : le travail de cristallisation du sel sur papier (sans
encre de chine), parce que la chaleur accélère l'évaporation de l'eau, ainsi
les cristaux se forment très solidement. Il s'agit de
travaux monochromes : blanc sur blanc, la forme apparaît selon la lumière.
Donc, cela nécessite la recherche de formes symboliques évocatrices qui
correspondent à cette matière essentielle à la vie(voir les photos du 02/07 aussi). J'en
ai rencontré assez rapidement la limite, même si j'ai eu quelques
résultats satisfaisants. J'ai commencé à répéter des
motifs tournant aux poncifs...
Par ailleurs, ce qui est fatal pour une œuvre
en "blanc sur blanc", il faut absolument éviter que des poussières noires tombent
sur le dessin. En fait, je veille sur le dessin
toute la journée : lorsque j'en vois, je les
enlève délicatement, mais parfois cela perturbe le
processus de formation des cristaux, et
l'uniformité des grains de sel pourrait être détruite (voir la photo dans l'article du 10/07). Pour que
j'obtienne un résultat parfait, il me faudrait travailler dans un labo
hi-tech hors poussière, et revêtu d'une combinaison spéciale..., je ne suis pas certain que ça
m'amuserait.Un grand dessin de cet été |
À propos, pourquoi des photos des travaux de
Jean-Charles Blais se trouvent-elles dans le même article ? C'est parce qu'en faisant mes recherches de formes, je me suis souvenu de Blais, qui a débuté dans la "Figuration Libre" puis a vite tourné vers l'étude de contours et de silhouettes,
ses travaux devenant de plus en plus abstraits.
Peut-être a-t-il poursuivi le chemin de
Malevitch qu'il adorait dès ses débuts.
Personnellement, je ne suis pas intéressé par cette voie, car elle me semble
prédestinée aux formes les plus simples possibles... Donc mon travail, cet été, n'avance
que très difficilement.
dessin / toile |
Par contre, actuellement, je travaille uniquement sur papier. La toile ne peut retenir que peu d'eau qui s'évapore trop vite, ce qui ne me permet pas d'élaborer mon dessin. Mais qu'est-ce qui se produirait si on dessinait avec de l'eau de la Mer Morte sur la toile? C'est la question que m'a posée une amie en écoutant mon radotage artistique. En fait, les dessins sur papier faits, l'année dernière, avec l'eau de la Mer Morte, ne sèchent jamais(photo). D'ailleurs, en utilisant cette nature (?), j'ai réalisé, à l'occasion de ma dernière exposition personnelle au Japon, un dessin sur vitre composé avec des gouttes de l'eau de la Mer Morte (photo). Elles restaient toujours liquides, toutefois elles changeaient d'aspect avec le temps.
L -gallery, Nagoya |
En bref, de retour à l'atelier, j'ai dessiné
sur de la toile avec de
l'eau de la Mer Morte. La partie dessinée est devenue sombre en ayant l'air d'être
mouillée (mais elle n'était pas vraiment humide
au toucher). De plus, si on tend la toile vers
la lumière, elle la transperce en lui donnant une couleur plus claire. J'accroche ce tableau sur le
mur et j'observe son évolution. Finalement dans ce dessin, il n'y a que la
forme qui compte. De plus elle pourrait changer. Donc il me faudra, peut-être,
renouer avec la recherche de formes. Vive la Mer Morte !
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